Le système universitaire, l’attraction américaine

Classé dans : News | 0

Une particularité attire l’œil dans le programme officiel des Master’U : quatre joueurs européens étudient aux Etats-Unis. À chacun son histoire, à chacun ses raisons.

 

Il est tombé amoureux des États-Unis

Christophe Aumüller, (Allemagne – Nebraska) :

Les États-Unis ? C’est ma deuxième maison. J’aurais adoré les battre en finale. Je connais très bien Greg (Patton), leur coach. J’aime mon pays, je suis 100% Allemand, je ne veux pas voir les Etats-Unis gagner (rires), même si je leur souhaite le meilleur. Beaucoup d’universités m’ont appelé après mes années au lycée. Il y avait celle du Nebraska, assez connue pour sa pratique du tennis. Je suis vite tombé amoureux de l’endroit, j’ai fini mon bachelor, mon master et même mon doctorat là-bas. Maintenant, j’ai lancé mon propre business, « Fan World ». Je suis littéralement tombé amoureux des Etats-Unis. (Voir l’article Christopher Aumüller, la course contre la montre)

 

Une bourse lui a ouvert les portes 

Alicia Barnett (Grande-Bretagne – Northwestern) :

Northwestern est une très bonne université pour le tennis et la qualité des cours. Ils fournissent un très bon cursus et je souhaitais développer mon tennis pour arriver à un meilleur niveau. C’est une école prestigieuse et je voulais vraiment l’intégrer. J’ai bénéficié d’une bourse qui m’a permis de ne pas payer de frais d’inscription. C’était une très belle opportunité pour moi et je suis très chanceuse d’avoir intégré cette école. Les félicitations de l’entraîneur américain à la fin de mon match ? Le coach est vraiment sympa, il est là depuis quelques années et il connait bien ses joueurs. D’ailleurs, le numéro deux de la team US vient de la même école que moi. Il y a une très bonne entente entre l’équipe britannique et l’équipe américaine.

 

Il y avait un intérêt commun 

Jane Fenelly (Irlande – Notre-Dame) :

C’était un intérêt mutuel. Je voulais aller à l’étranger, Notre-Dame était intéressé par mon profil et l’affaire s’est conclue. Je suis très heureux de ma situation aujourd’hui. Que ça soit sur le plan universitaire ou sportif, je suis aux anges. J’ai la chance d’avoir une éducation de top-niveau et des infrastructures parfaites pour permettre ma progression tennistique. Le championnat universitaire américain est très compétitif, tout est fait pour que l’on réussisse. C’est un plaisir que d’évoluer dans ces conditions.

 

La meilleure décision de sa vie 

Bjorn Thomson (Irlande – Texas Tech) :

Je suis allé aux Etats-Unis pour concilier le tennis et les cours. C’est du très haut-niveau sur les deux plans. Avoir la possibilité de préparer un diplôme universitaire et de jouer au tennis comme un pro est une chance pour moi. On profite d’un système quasi-professionnel, c’est incroyable. Il y a des compétitions régulièrement, un classement, c’est vraiment super. On est bien préparé pour le circuit ATP. Venir ici a été la meilleure décision de ma vie.

 

Propos recueillis par Nicolas Kohlhuber et Jérémie Bernigole