Outre la finale, trois matches de classement se jouaient dans le Master U. Mis à l’écart, la motivation ne fléchit pas pour autant.
Sur le court central, la Grande-Bretagne vient de remporter le troisième point sur le court central. L’ambiance est à son comble, tous les regards sont rivés sur cette finale qui tient toutes ses promesses. Sur le terrain d’à côté, l’Allemagne remporte sa quatrième victoire consécutive face à la Chine. Les délégations respectives regardent le match. Personne d’autres, tous concentrés sur la finale. Uwe Scholz, l’entraîneur allemand n’y voit aucun problème. « C’est une chance de jouer le Master U. Il n’y a aucun problème. L’atmosphère est bonne et en jouant près d’eux, on peut suivre le score. C’est très intéressant ». Son homologue chinois, Qin Wenhong abonde dans son sens. « Ce n’est pas le même niveau que mon équipe donc c’est normal. C’est dur de se concentrer avec le bruit mais on fait avec ».
« On a envie de gagner tous les matches qui comptent »
Pendant que leurs coéquipiers et coéquipières battent la Russie (4-1), Louis Cant et Michael Geerts se retrouvent aux abords du court central. Ils reconnaissent que c’est dur de se motiver. « Ce n’est pas facile. Si on gagnait face aux Allemands, on pouvait jouer une médaille. Là, c’est différent . Tu joues pour le plaisir même si l’on ne veut pas terminer dernier ». Simon Carr, classé 393ème à l’ATP confirme que c’est « l’occasion de jouer librement ». L’Irlandais estime que c’était normal de perdre face aux français «car contrairement à eux, nos joueurs préfèrent une surface plus lente que le dur ». Pour la Française Alice Bacquie, « sur les derniers matchs, quand ça se joue sur un demi set, c’est difficile de se motiver car ce n’est pas vraiment une rencontre. Sinon, on a envie de gagner tous les matchs qui comptent ». C’est à ça qu’on reconnaît le haut niveau. Il ne faut pas être en finale pour se motiver.
Julien Parcinski