Le double mixte entre la France et la Grande-Bretagne, vendredi, est considéré comme l’un des plus beaux de ces dernières années au Master’U. Le duo Louis LECHEVRETEL et Alice BACQUIE a su trouver ses marques malgré une défaite au super tie-break.
« On s’entend bien, nos jeux se sont bien complétés hier. » Heureuse après la prestation avec Louis, Alice n’a aucun regret après la défaite d’hier. « On a tout donné, c’est une bonne expérience. » Une expérience qui reste toutefois spéciale et différente des autres matches pour Louis : « On reçoit pas la même balle et le service est plus bas. » La rareté de ses doubles mixtes rend également difficile l’adaptation. « C’était mon premier mixte » et Alice jouait elle son « deuxième après celui de l’année dernière. » Alors il faut trouver la bonne paire et pour Cyrille MONET, l’un des coaches de l’Equipe de France le choix se fait « sur la fille qui a pas peur. »
Pas si simple d’être une fille
« Le premier truc que m’ont dit les coaches c’est de ne pas avoir pitié pour la fille ! », Louis est sans équivoque sur les consignes reçues à quelques minutes de la rencontre décisive. Il est vrai que la fille de la paire se retrouve face à des garçons qui servent jusqu’à 20 km/h de plus et frappent beaucoup plus fort. « Retourner un service de garçon c’est injouable » ajoute Alice pour expliquer la difficulté dans l’exercice.
Un autre problème ? Le retour du service féminin : « Le garçon prend toute la place au filet, on a l’impression qu’il est partout, on a du mal à savoir où jouer. » Cependant, la Française a fait plus que rivaliser et c’est par son esprit « sans peur » qu’elle a joué les yeux dans les yeux avec Jonny BINDING son adversaire masculin du jour.
Le double mixte offre une multitude d’occasions de voir un tennis différent et la rencontre d’hier soir est pour le coach MONET « une des plus belles depuis une dizaine d’années, les deux équipes ont parfaitement joué. »
Rémy Mességué et Eliot Wille