Après un long face-à-face, l’équipe de France a rendu les armes contre les États-Unis, en quart de finale. La paire Holt-Redlincki a battu 6-3 6-3 Julien Eon et Louis Dussin. Les Français ont joué leur chance, mais les Américains étaient trop forts. Les tenants du titre filent vers les demi-finales.
« On n’a pas de vrai regret. Ils ont fait du mieux qu’ils ont pu, ils se sont bien battus. » Quelques instants après la défaite, Jean-Marc Lagloire, l’entraîneur de l’équipe de France, ne veut pas accabler ses joueurs. Au contraire, il est même fier de ses joueurs, mais ne peut qu’admettre la supériorité des Américains. « Ils sont meilleurs que nous, surtout en double. Dans la façon de jouer, techniquement et tactiquement, ils sont plus tranchants. Ils sont au dessus sur le service, à la volée. »
Robin Cocouvi a lui perdu son match en simple, et souligne sa frustration. « Il y a de la déception, on ne perd pas 4-2 facilement. Il n’y a que des matchs accrochés. » En 2016, la France avait déjà perdu en quart de finale contre la Grande-Bretagne, après un scénario épique. Tout s’était joué au super tie-break du dernier double, à 3 victoires de chaque côté. Pour la deuxième année consécutive, l’équipe de Cyrille Monet et Jean-Marc Lagloire est forcée à viser la cinquième place. « Ça fait deux années de suite qu’on n’a pas de bon tirage », soupire Robin Cocouvi.
Il reste encore deux rencontres à disputer dans ce Master’U BNP Paribas. Demain, ce sera la Belgique. « C’est compliqué de remobiliser les troupes après un match pareil, explique Jean-Marc Lagloire. On vise toujours vers le haut ». Les pistes de travail sont déjà trouvées. « On joue pas mal individuellement, mais on arrive pas à jouer en double. ». Reste à bâtir de la cohésion pour la fin de la compétition.
Baptiste Allaire