« Il y a deux ans, la Belgique perdait face au Royaume-Uni en finale de coupe Davis et nous les avions battu au Master U. On espère réitérer face aux Français. ». Le vœu de Joeri Gijsels, l’entraîneur belge, ne s’est pas réalisé. Pour lui, les doubles étaient la clé du match car « nos hommes sont meilleurs et leurs filles sont supérieures aux nôtres ».
« Nous avions à cœur de bien faire le travail »
Si les deux équipes étaient passées tout près de l’exploit en quart de finale (Belgique-Allemagne : 3-4, France-USA : 5-2), il n’y a pas eu match, samedi, dans la lutte à la cinquième place.
La France a plié la rencontre en s’imposant lors des quatre matchs. Tout a basculé quand Julien Eon s’est imposé face au redoutable Mickael Geerts (7-6, 7-6). « C’était un match très serré. On n’avait pas trop l’occasion de débreaker », estime le vainqueur. Grâce à son service et à ses premières précises et puissantes, il a su débloquer la situation. « Je suis très content d’avoir rapporté mon point. Les filles avaient joué leurs rôles, nous avions à cœur de bien faire le travail et on l’a fait ».
Une confirmation
Clémence Fayol et Mallaurie Noel se sont imposées aisément (6-2, 7-6 ; 6-2, 6-1). Robin Cocouvi a fini le travail face à un Jonas Merckx qui « a rapidement lâché » selon Cyril Monnet, l’entraîneur des bleus . En 2016, son équipe avait battu la Belgique (4-3) pour conquérir la cinquième place. Dimanche, Ils devront franchir l’écueil irlandais. Son analyse est claire. « C’est une équipe composée de bons joueurs mais pas très homogène ». Le plus dur semble avoir été fait aujourd’hui. Il ne reste plus qu’à confirmer demain
Julien Parcinski