Dans la seconde confrontation de cette finale, le Britannique Jack Findel Hawkins s’est imposé face à l’Américain Martin Redlicki 6-4/6-4. La Grande-Bretagne revient à une manche partout.
« Quand Jack joue comme cela, c’est impossible de le battre. » Ce n’est pas Martin Redlicki qui contredira les propos de Alistair Higham, l’entraîneur britannique. Dès l’entame du match, les deux joueurs montrent que le service serait la clé de la rencontre. Tout en gestion, Jack Findel Hawkins remporte le premier set. Sa maîtrise parfaite du service-volée à agacer son adversaire du jour qui s’est déconcentré rapidement. Il multiplie les gestes d’agacement, ce qui le fait sortir de son match : « Mon adversaire a sûrement joué l’un de ses meilleurs matchs. Son taux de première balle a été incroyablement haut et ses services-volées étaient très bons. Je ne pouvais pas faire grand chose, c’est frustrant »
« Je crois que les États-Unis sont un peu fatigués »
Dans le deuxième set, Martin Redlicki se fait breaker rapidement au troisième jeu. Par un passing, Jack Findel Hawkins prend les devants définitivement. Il conclut le match par un ace sur sa deuxième balle de match. Le coach anglais estime que « sur le plan tactique, c’était parfait. Je crois que les États-Unis sont un peu fatigués. On se concentre uniquement sur le match d’après ». Tenants du titre depuis six ans, les Américains peuvent vaciller sur leur trône.
Julien Parcinski et Kévin Saroul
Photo : Denis Couvelard